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Harald Elschenbroich
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Jose Edison Mandarino
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Harald Elschenbroich
 
Jose Edison Mandarino
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Épatant, Rublev renverse Alcaraz à Madrid ! La renaissance est totale pour Andrey Rublev. Incapable de gagner le moindre match depuis des semaines (4 défaites consécutives avant Madrid), le numéro 8 mondial a livré une partition exceptionnelle pour éliminer Carlos Alcaraz, double tenant du titre en Espagne (4-6, 6-3, 6-2 en 1h59). Malgré un début de match moyen, le Russe a ensuite évolué à un niveau de jeu exceptionnel pour dominer un Alcaraz impuissant (27 coups gagnants, 13 fautes directes, 80% de points gagnés sur premier service). Plus agressif que jamais et prenant la balle très tôt, Andrey Rublev n'a cessé d'enlever du temps à l'Espagnol. Très bon au service et surpuissant du fond du court, le natif de Moscou signe une victoire référence. Sans mal jouer (19 coups gagnants pour 11 fautes directes), le tenant du titre a curieusement manqué de solution pour contrer un adversaire très en place. De retour de blessure à la Caja Magica, le numéro 3 mondial perd son titre et devra encore progresser s’il veut viser le sacre à Roland-Garros. Pour le bourreau d'Alcaraz, les semaines se suivent et ne ressemblent pas puisqu’il signe ici sa plus belle victoire de la saison. D’un rare sang froid, le droitier d’1m88 surprend son monde et verra les demi-finales à Madrid. Pour une place en finale, il défiera le vainqueur du match entre Francisco Cerundolo et Taylor Fritz.
Miraculée, Rybakina verra les demi-finales à Madrid Ce mercredi, ce n’est pas l'Elena Rybakina habituelle qui a évoluée sur le Court Manolo Santana face à Yulia Putintseva. Bien moins à l’aise qu’à son habitude et manquant clairement de mordant (54 fautes directes), la numéro 4 mondiale a longtemps été dominée. Rapidement menée d’un set, la Kazakhe s’en est sortie au mental. Se battant jusqu’au bout malgré des sensations assez mauvaises, elle a fini par s’imposer en profitant parfaitement de l’inconstance de son adversaire (4-6, 7-6, 7-5 en 2h48). Dans un duel fratricide face à son étonnante compatriote (tombeuse de Kasatkina, 11e mondiale, en huitième), la mieux classées des deux Kazakhes s’en est remis à l’expérience et à la combativité pour s’imposer. Après un premier set largement dominé par Putintseva (6-4), la vainqueure de Stuttgart a parfaitement géré le tie-break du second set pour recoller, un peu contre le cours du jeu (7-6). Ne se démobilisant pas, Putintseva allait à nouveau prendre Rybakina à la gorge pour se détacher rapidement (5-2). C’est alors que la numéro 4 mondiale a fait part de tous ses progrès. Écartant deux balles de match, elle s'est finalement adjuger les cinq derniers jeux du match pour s’imposer (4-6, 7-6, 7-5). Pour Putintseva, les regrets sont immenses. Dominante tout le match, c’est son trop grand nombre de fautes directes et surtout sa fébrilité mentale qui l’ont empêchée de réaliser un exploit majuscule. De son côté, Rybakina s’affirme de plus en plus comme une patronne du circuit WTA. Même dans un jour aussi moyen que ce mercredi, elle a su trouver les ressources pour s’en sortir et signe ainsi sa 6e demi-finale de la saison. Pour une place en finale, elle retrouvera la vainqueure du duel entre Aryna Sabalenka, tenante du titre et Mirra Andreeva, l’étoile montante du circuit (17 ans).
A Madrid, Alcaraz ne se cache plus : “Je ne peux pas penser à autre chose qu’à gagner le titre” Changement de discours dans le clan de Carlos Alcaraz. Le numéro 3 mondial était arrivé à Madrid dans le doute. Battu par Grigor Dimitrov à Miami (6-2, 6-4), l’Espagnol, gêné au bras droit, n’avait plus rejoué. Forfait à Monte-Carlo puis à Barcelone, le tenant du titre est arrivé à la Caja Magica avec une sacrée pression. Après deux victoires tranquilles (face à Shevchenko et Seyboth Wild) et surtout, une victoire au mental face à un excellent Struff en huitième de finale (6-3, 6-7, 7-6), ‘Carlito’ a revu ses ambitions à la hausse. Alors qu’il va défier un Andrey Rublev retrouvé en quart de finale, l’Espagnol n’hésite plus, il veut conserver son titre : “Au début du tournoi, je signais pour jouer 3 ou 4 matches, pour voir mes sensations, pour m’améliorer. La vérité est que les sensations ont été très bonnes, très positives et nous pensons désormais à aller de l’avant.
Face à Alcaraz, Rublev veut croire en ses chances : “Je m’attends à ce qu’il ait un peu de pression” Balbutiant depuis plusieurs semaines (4 défaites de rang), Andrey Rublev retrouve son tennis à la Caja Magica. Après trois victoires convaincantes (face à Bagnis, Davidovich Fokina et Griekspoor), le numéro 8 mondial se présente en quarts de finale sans avoir concédé la moindre manche. Ce mercredi, il va défier Carlos Alcaraz, double tenant du titre. Conscient de l’immense défi qui l’attend, Rublev veut y croire : “Carlos, en ce moment, est l’un des meilleurs joueurs du monde. Ce sera difficile car il est à la maison, il a gagné ici ces deux dernières années. Je m’attends à ce qu’il ait un peu de pression, car lorsque vous gagnez un tournoi deux années de suite, cela devient plus compliqué, car vous voulez gagner encore plus. Lors de notre premier match (défaite au Masters de fin d’année à Turin 7-5, 6-2), il m’a battu assez facilement, j’essaierai de me battre et de faire au moins un meilleur match.” (propos relayés par AS).
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